Une maison pour les saints

Une maison pour les saints

Les reliques de l’église sont un élément important de notre célébration et de notre pèlerinage. Avec l’aide d’Avenir Paris Madeleine, de la Ville de Paris et de donateurs : les consoles et les reliquaires incomparable qui abritent Sainte-Marie Madeleine et Saint Vincent ont retrouvé leur place dans l’église de la Madeleine. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à cette restauration.

Après avoir retrouvé leur éclat d’origine, les reliquaires sont installés sur le maître-autel de l’église. Un travail qui a permis de faire ressortir le contraste du filigrane d’or sur l’émail champlevé, de détailler les pierres vertes et rouges, ainsi que de nettoyer les statuettes d’argent qui soutiennent le sommet du reliquaire.

Chaque reliquaire est surmonté d’une statuette en argent qui représente le saint qu’il héberge, le visuel permet de nous guider et d’affirmer l’œuvre du saint tandis que ses initiales sont marquées en filigrane d’argent au-dessus des fenêtres de la façade du reliquaire.

Reliquaire Saint-Marie Madeleine, par Émile Froment-Meurice

Bien que les reliquaires soient hors de portée du visiteur, ils peuvent être observés à gauche et à droite de l’autel principal depuis le nef. La relique de Saint-Vincent est toujours conservée dans ce reliquaire, tandis que la relique de Marie-Madeleine restera à sa place sur l’autel du Christ-Sauveur.

Ces reliquaires sont parallèles au dessin de Huvé à l’intérieur de l’église, en 1847, ce style conforme apportant une grande beauté à l’église et poursuivant l’illustre carrière de M. Froment Meurice. qui était alors l’orfèvre officiel de la Ville de Paris, fabricant d’orfèvrerie d’église, réputé pour l’élégance de l’exécution des objets qu’il fabriquait.

 » je considère ces objets, comme objets d’art, et non comme but commercial « , écrivait alors l’orfèvre au président du conseil, le baron Frémiot.

Bien que les reliquaires ne soient pas terminés le 22 juillet 1847, ils sont livrés en janvier 1848, un mois avant la révolution. Protégés dans des caisses en bois pour éviter la révolution et d’éventuels dommages, la conception suivante était les consoles pour valoriser les reliquaires et le maître autel. Les consoles, initialement prévues en marbre blanc, furent finalement réalisées en bois doré.

EN – A home for the Saints

The relics of the church are an important part of our celebration and pilgrimage. With the help of Avenir Paris Madeleine, the Ville de Paris and donors: the consoles and the exquisite reliquaries that house Sainte-Marie Madeleine and Saint Vincent. A large thanks to all who have aided in this restoration.

After finding their original shine, the reliquaries are re-housed on the master alter of the church. With work that has brought out the contrast of gold filigree over champleve enamel, detailed the stones of green and red, as well as the cleaning of the silver statuettes that support the top of the reliquary.

Each reliquary is crowned with a silver statuette that depicts the saint housed inside, the visual helps guild us and affirm the works of the saint while their initials are marked in silver filigree above the front windows.

While the reliquaries are out of reach from the visitor, they can be observed to the left and right of the master alter from the nef. The relic of Saint Vincent, still calls this reliquary home, while the relic of Marie Madeleine will stay in her place at the altar of the Christ Saviour.

These reliquaries parallel the Huvé design inside the church, in 1847, this conformed style bringing a great beauty into the church and continued the illustrious career of M. Froment Meurice. Who was then the official goldsmith/jeweler of the City of Paris, manufacturer of Church goldsmiths, renowned for his artistic knowledge and the elegant execution of the objects he made.

« je considère ces objets, comme objets d’art, et non comme but commercial », écrit alors l’orfèvre au président du conseil, le baron Frémiot.

Even though the reliquaires were not finished by the 22 of July, 1847 – they were delivered in January 1848, one month before the upcoming revolution. Protected in wooden crates to avoid the revolution and possible damage, the next conception were the consoles to valorise the reliquaries and the maitre autel. The consoles, originally thought to be made in white marble, were concluded to be made of gold gilded wood.